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Mbele Mama.

Chanson traditionnelle chantée et colportée dans le sud-est du Cameroun dans la langue oroko ; « Bele Mama » signifie « appelle Maman ». Hymne à toutes les mamans, elle a été interprétée notamment par le groupe de femmes « Keruma », trio vocal belge.

 

La Marelle.

Chant composé et interprété en 1980 par Nazare Pereira, chanteuse brésilienne, née en 1940, elle chante la musique du nord du Brésil. Ayant grandiau cœur de la forêt amazonienne, ses mélodies et textes sont influencés par les traditions portugaises et par les légendes des Indiens du pays.

Ce chant a été récemment repris par le duo « Birds on a Wire » ; album « ramages » 2020.

 

Maria Suzanna.

Ce chant, paroles et musique de Michèle Bernard, a été enregistré en 1999 , album « Voler ». Michèle Bernard, née en 1944, s’est d’abord orientée vers des études théâtrales ; en 1968 elle découvre l’Université, les contestations et les interrogations sociales ; elle ne cessera alors, accompagnée de son accordéon, de les mettre en voix en composant : « des chansons qui agissent sur nous comme des aimants qui caressent, qui consolent, éveillent les consciences ». Consacrée « découverte » du « Printemps de Bourges » en 1978, elle reçut, par cinq fois au cours de sa carrière, le prix de l’Académie Charles Cros.​

 

Ils arriveront quand  même.

C’est en s’appuyant sur une lettre ouverte écrite par un Père missionnaire du Burkina Fasso, Jacques Lacour, et adressée, en avril 2005, à Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l’Intérieur, que ce chant fut créé. Ce chant a été écrit et interprété par les Compagnie « Jolie Môme ». Cette compagnie, créée en 1983, est depuis 2004 accueillie au théâtre de « La belle étoile » à Saint Denis. Dans son spectacle « basta ya », créé en 2007 , et joué aussi bien dans les rues que sur scène,  Jolie Môme nous parle de luttes, d’espoirs, de révolutions et  des solidarités. De ce spectacle ont été tirés  5 CD auto-produits et auto-distribués.

 

Spavaï.

Berceuse Serbo-Croate. On peut la retrouver sur un vocal de 2003, « Féminin Pluriel », « Des noires, des blanches et des rondes ».

 Veinte anos.

Ce chant, habanera, a été composé et interprété en 1935 par la chanteuse Cubaine Maria Térésa  Véra sur des paroles de Guillermina Aramburu.  Il a  été repris en 1996 dans le film «  Buena Vista  Social Club » par Omara Portuando.

Nous interprétons la version chantée par Cyrius Martinez accompagné de la « Banda de Santiago » (1997). Dans cette interprétation de Cyrus Martinez, les paroles nostalgiques de la version originale ont été quelque peu modifiées

« Avec quelle tristesse nous voyons un amour qui s’éloigne, c’est un morceau de l’âme qui s’éloigne sans pitié »

 

Marieke.

Chant créé et interprété  en 1961 par Jacques Brel, sur une musique de Gérard Jouanneau.

Sur un rythme de valse, Jacques Brel chante un amour malheureux. La version originale comprenait un dernier couplet qui évoquait une fin suicidaire possible  pour  Marieke. Ce dernier couplet a été décliné par la fondation  Jacques Brel  pour l’enregistrement de l’album  tribute « Aux suivants » paru en 1998.

La version que nous chantons est celle proposée par le groupe Laïs, groupe flamand composé de trois chanteuses. Dans cette version, en date de 2004  
(album « Douce victime ») ce dernier couplet n’est pas interprété.

 

Magdalena.

Chant créé et interprété par le groupe Lo’Jo, enregistré dans l’album « Mojo Radio » en 1997. Ce groupe a été créé en 1982 autour de l’auteur, chanteur et musicien, Denis Péan.

En 1985, ce groupe a été sollicité par la compagnie de théâtre de rue Jo Bithume, il reprendra son indépendance quatre années plus tard. Le groupe Lo’Jo  transporte ses aventures aux quatre coins du Monde.

 

Une sorcière comme les autres.

Hymne féministe qui évoque la condition et la communauté de destin de toutes les femmes, ce chant fut créé et interprété par la chanteuse Anne Sylvestre en 1975. L’année 1975 avait été déclarée « année de la Femme ».  Mona Chollet pouvait écrire, en 2018, dans un essai intitulé « Sorcières. La puissance invaincue des Femmes » que : «  Aujourd’hui le mot sorcière désigne

un statut de femme qui ne se définit pas que par rapport aux hommes, mais il désigne aussi la persécution systématique que les hommes ont fait subir aux

femmes.»

Le tango stupéfiant.

Chanson de Carcel, Olive et Cor, interprétée en 1936 par Marie Dubois, chanteuse de Music-hall, qui inaugura en 1932 la formule du « récital » (2 h sur scène, sans micro). Cette chanson a été reprise en 2012 par la chanteuse Anaïs, après avoir été reprise, dans une version masculine, par les Charlots.

Le corps des femmes.

Paroles et musique de Mathilde, chanteuse ayant concouru dans « The voïce » avec la chanson « Dis quand reviendras-tu » de Barbara et qui a souvent rencontré la discrimination liée à sa silhouette enrobée. Pour le 8 mars  2017, lors de la journée nationale des Droits de la Femme, elle crée ce chant de résistance « il s’agira de célébrer les corps dans leur diversité et de valoriser l’image de soi ».

Cancion sin Medio.

Hymne composé par la chanteuse  mexicaine Vivir Quintana  en 2020 ; chanté le 9 mars 2020 sur la  place centrale de Mexico, hymne de résistance pour rendre visible le problème des féminicides et pour défendre le droit à l’avortement. Ce chant fut repris à Toulouse le 25 novembre 2020 pour défendre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre.

 

Solo le pido a Dios.

C’est l’argentin Léon Gieco (chanteur engagé né en 1951) qui écrivit ce chant, parole et musique, en 1978. L’Argentine était alors aux mains de la Junte militaire dirigée par Videla. Ce chant fut interdit par le Dictature et Léon Giego  dut partir en exil.  Quatre gentes militaires se sont succédées entre 1976 et 1983 ; avec 30000 disparus, 15000 fusillés, 9000 prisonniers, 1,5 million d’exilés et 500 bébés enlevés à leurs familles.  Mercedes Sosa connut aussi cette période d’exil. Rentrée en 1982 en Argentine (peu avant la chute du régime) elle interpréta, avec d’autres chants engagés, « Solo le pido a Dios » au cours d’une série de concerts. Ce chant, hymne d’espérance, de paix et de tolérance, appel à la résistance et à la justice a été depuis interprété par de nombreux artistes.

 

Liberté.

Chant composé et interprété par Angélique Ionatos. Née en Grèce en 1954, elle émigre en Belgique en 1968, alors que la Dictature est depuis deux années au pouvoir. Elle se sent « déracinée », elle compose en langue française, et écrit, dans ces années, le chant « Liberté » (vinyle « Résurrection » sorti en 1972 et réédité, en CD, e, 1994). Après une rencontre avec Théodoraquis, elle s’installe en France et continue à chanter dans la langue grecque où elle affirme ses soutiens à la Grèce qu’elle vit « sans fin, humiliée ». Angélique Yonatos est décédée en juillet 2021.

 

Amis dessous la cendre.

Paroles, musique, interprétation de Serge Utgè Royo, 1985, album « Contrechants  de ma mémoire », volume 1. Serge Utgé Royo, d’origine catalane, fils d’exilés républicains de la guerre d’Espagne, est un auteur-compositeur- interprète engagé.

Ce chant nous accompagne dans tous nos répertoires depuis la création de notre groupe vocal en nous invitant à rester vigilantes à tous les types d’oppressions.

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